« Les naufragés du Wagner » ou l’aventure qui fait naufrage…

En 1740, une escadre britannique quitte l’Angleterre en direction du cap Horn, avec pour mission d’attaquer la flotte espagnole par surprise. Parmi les navires, Le Wager, un vaisseau de ligne imposant. Mais au lieu d’un exploit militaire, c’est le chaos : tempête, naufrage, puis une lutte impitoyable pour la survie. Mutinerie, meurtres, cannibalisme — tout y passe.

L’histoire est authentique, et elle avait à l’époque profondément marqué les esprits. Quelques survivants — dont le grand-père de Lord Byron — ont réussi à regagner l’Angleterre après des mois, voire des années d’errance. Le problème ? Le groupe initial s’est fragmenté, et chacun est revenu avec sa propre version des faits, accusant les autres, revendiquant la vérité.

Le point de départ est prometteur. L’édition que j’ai entre les mains le vend comme un chef-d’œuvre : « L’un des meilleurs livres depuis on ne sait quand », dit la couverture. Les critiques sont dithyrambiques. Et moi, grande amatrice e récits maritimes, de pirates, de grandes voiles et de tempêtes, j’étais prête à embarquer. Et là… naufrage total.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *