Eremia*
Eremia Dans la chambre où le temps s’efface, Le silence pèse, lourd et froid, Une ombre glisse, lasse, tenace — C’est moi, sans but, perdu sans voix. Les heures s’étirent, lentes, absurdes, Comme un ruisseau figé d’ennui, Et mes pensées, sourdes, si dures, Tournent en rond, lassées de nuit. Plus rien ne vibre, tout sommeille, Ni vent, ni cœur, ni même espoir. Je guette un … Continuer de lire Eremia*